#MaDalleAngevine par Benjamin TIJOU
#MaDalleAngevine - 07 février 2017
#MaDalleAngevine par Benjamin TIJOU. Ancien joueur de hockey-sur-Glace à Angers, Nantes et Cholet, il évolue aux Hawks depuis 5 saisons. A 34 ans, Benjamin Tijou est un des leaders de l’équipe angevine de Roller Hockey, mais aussi de l’équipe de France. Avec des beaux objectifs de fin de saison : les Playsoffs en club et notamment les Jeux Mondiaux en Pologne avec les Bleus. A son tour de partager sa Dalle Angevine !
1- Quelle est ta définition de #LaDalleAngevine ?
La capacité à ne rien lâcher de la première à la dernière minute d’un match. C’est pour moi un état d’esprit qui permet de renverser des situations en fin de match. Force mentale et capacités physiques sont indispensables afin de marcher sur l’adversaire dans les dernières minutes.
2- Ton meilleur moment de Dalle en tant que sportif ?
La victoire en Coupe de France en 2014 lors du Final Four qui se déroulait à Grenoble, face à Anglet. Voilà un extrait de l’article publié par le site de la ville après le titre : “Menés 6-4 en seconde période, les Hawks sont parvenus à renverser la situation et à inscrire le but victorieux à 45 secondes du terme. Score final : 7-6 pour Angers”.
3- Ton meilleur moment de Dalle en tant que spectateur ?
Je n’en ai pas un qui me vient en tête en particulier mais plusieurs. Les deux équipes nationales de handball masculine et féminine, qui ces dernières années ont renversé beaucoup de situations pour l’emporter sur le gong. Il y a aussi la fin de match entre les Hawks et Majorque en demi-finale de la Coupe d’Europe en 2008. Alors qu’ils jouaient à 2 contre 4, ils marquent 2 buts pour se qualifier en finale.
4- A quelle autre team angevine vas-tu transmettre ta Dalle comme supporter ?
J’ai peu de temps pour aller suivre les autres équipes, mais je regarde régulièrement les résultats des différentes équipes angevines, et surtout ceux des Ducs.
5- Le plus gros Dalleux dans ton club ?
Vincent Charbonneau qui a pris sa retraite à la fin de la saison dernière. Il avait des capacités mentales et physiques qui incarnaient pour moi la Dalle. Il est désormais entraîneur adjoint des Hawks, et c’est aussi lui qui s’efforce de transmettre aux nouveaux joueurs ce qu’est la Dalle Angevine. Je pense aussi à Jérome Salley, notre gardien, qui ne lâche rien même quand sa défense n’est pas au rendez-vous, et qui nous permet de renverser des situations dans certains matchs.
6- Ton rituel pour avoir la Dalle avant la compétition ?
J’essaye de me mettre dans ma bulle avant le début du match. J’aime bien aussi qu’on se tape dans les épaules, qu’on se secoue avant le coup d’envoi.
7- La chanson qui te met la Dalle ?
Je n’ai pas de chanson qui me procure cela, mais plutôt certains discours de coéquipiers avant le match.
8- Lequel de tes adversaires rivalise avec notre Dalle Angevine ?
Je dirais Amiens, une équipe souvent mal embarquée en début de rencontre, mais qui ne lâche jamais rien. Depuis le début de la saison ils sont à peu de choses de renverser des situations compliquées, ils vont gagner des points comme cela.
9- Un moment difficile dans ta carrière où il a fallu garder la Dalle ?
Lors de la finale aller en mai 2015, face à Rethel, diagnostic de rupture de ligament croisé, une semaine avant de jouer la finale retour, et 3 semaines avant d’aller aux Mondiaux avec l’équipe de France… Je me suis soigné, j’ai réussi à jouer le Mondial avec une attelle, et on est allé chercher une médaille d’argent, qui me rappelle qu’il ne faut rien lâcher dans la vie.
10- Le lieu à Angers qui représente le plus #LaDalleAngevine ?
Notre vestiaire de la salle Debussy. C’est de là que part cette énergie qui nous permet de renverser des matchs.
11- Et quand tu as une grosse Dalle, tu manges quoi ?
Un steak tartare avec des frites maison, à L’Annexe ou à L’Etal Gourmand, ils sont parfaits.
>> Retrouvez ici tous les derniers articles de la rubrique #MaDalleAngevine…