#MaDalleAngevine par Nicolas MAHUT
#MaDalleAngevine - 01 mars 2017
#MaDalleAngevine par Nicolas MAHUT. Originaire de Beaucouzé, il a grandi en terre angevine avant de réaliser une énorme carrière en simple et en double sur le circuit professionnel de tennis. Quelques jours après un nouveau titre, en double avec Julien Benneteau à l’Open 13 de Marseille, Nico Mahut, 35 ans, a pris le temps de répondre à notre interview spéciale Dalleux… A son tour de partager sa Dalle Angevine !
Merci à Mariska Oosterhuis pour les images !
1- Quelle est ta définition de #LaDalleAngevine ?
Je dirais que c’est vraiment ce qui caractérise le sportif qui ne lâche pas, qui n’abandonne jamais, quoi qu’il arrive. L’abnégation, la ténacité, le combat, garder la tête haute… La Dalle Angevine porte toutes ces valeurs.
2- Ton meilleur moment de Dalle en tant que sportif ?
Mon match contre Isner à Wimbledon en 2010 (le match le plus long de l’histoire du tennis professionnel, qui a duré 11h05 et 183 jeux sur 3 jours, Ndlr). C’est forcément ce qui représente le mieux ma carrière au niveau de l’état d’esprit. Avant ça, je savais que j’avais des ressources, mais ce match m’a offert l’opportunité de le montrer. Sur le moment, on ne se rend pas compte de ce que ça représente, j’étais vraiment sur l’instant présent. Je crois que c’est ça aussi La Dalle Angevine, savoir rester concentré à 100% sur le moment présent, sur la performance en cours, sans penser à la suite.
>> A voir, l’émission Intérieur Sport sur ce match entré dans l’Histoire du tennis…
3- Ton meilleur moment de Dalle en tant que spectateur ?
Ca commence à remonter mais le match qui m’a procuré le plus ce sentiment, c’est la finale de l’Euro 2000 de foot entre la France et l’Italie. L’égalisation dans les arrêts de jeu et le but en or derrière, ça met en lumière justement cette idée qu’il ne faut jamais laisser tomber. De la part de l’équipe de France, dans une finale en plus, devant tant de monde, ça a vraiment une signification particulière. Je me souviens que je jouais Wimbledon junior à l’époque, et on regardait ce match avec tous les joueurs encore en lice. Ca commençait à chambrer… c’était un bon moment de sport.
4- A quelle team angevine transmets-tu ta Dalle comme supporter ?
Malheureusement, je ne suis pas souvent sur Angers, mais je suis rentré récemment et je suis allé voir ma nièce qui joue en U17 au club de handball des Ponts-de-Cé. Sinon, je suis à fond derrière le SCO, et je regarde de très près leurs résultats en Ligue 1.
Avec le maillot du SCO lors d’un échauffement à Roland-Garros en 2015
5- Le plus gros Dalleux en équipe de France de tennis ?
Je dirais Lucas Pouille. C’est un joueur qui ne se met pas de limite et qui a la capacité pour surmonter les obstacles. Il n’y a pas d’adversaire trop fort pour lui, il ne part jamais battu ! J’aime cette force mentale chez lui, il est toujours convaincu qu’il va gagner.
6- Ton rituel pour avoir la Dalle avant la compétition ?
Mon rituel d’échauffement du matin est un moment capital pour moi, et c’est de plus en plus vrai avec les années. Au tennis, on ne sait jamais précisément à quelle heure on va démarrer, donc on s’échauffe sur plusieurs moments. Et le matin d’un match, je passe déjà 1h30 à me préparer, 30 minutes de physique, 30 minutes de tennis et 30 minutes avec le kiné. C’est long mais indispensable. J’ai aussi ce moment dans le vestiaire, un peu avant d’entrer sur le court, où je mets moi-même le grip sur mes raquettes. Et ça personne ne peut le faire à ma place ! Quand je mets mon grip, je sais que ça va démarrer. C’est le moment où je déclenche ma concentration, je rentre dans mon match.
7- La chanson qui te met la Dalle ?
Je suis fan du groupe Muse, il y en a 50 que j’adore… Mais je dirais Invincible, le titre que j’écoute le plus avant les matchs.
8- Quel joueur sur le circuit rivalise avec notre Dalle Angevine ?
Rafael Nadal sans hésiter. C’est un exemple pour les jeunes. Et moi aussi il m’a inspiré. Au niveau de l’intensité dans le jeu, de son attitude sur le court, c’est un modèle. Il parvient à rester toujours positif dans la difficulté.
9- Un moment difficile dans ta carrière où il a fallu garder la Dalle ?
Il y en a eu beaucoup… La défaite en Coupe Davis contre la Grande-Bretagne il y a 2 ans par exemple. Ou celle en finale du double de Roland-Garros avec Michaël Llodra en 2013, alors qu’on était à 3 points du match… Des moments assez douloureux. Mais derrière, j’ai à chaque fois obtenu des gros résultats. Peut-être que ce sont ces défaites qui m’ont permis de rebondir et d’aller chercher des performances.
10- Le lieu à Angers qui représente le plus #LaDalleAngevine ?
Je pense spontanément au stade Jean Bouin, car c’est là que tout a commencé pour La Dalle Angevine.
11- Et quand tu as une grosse Dalle, tu manges quoi ?
Après un cycle de tournois ou après une période pendant laquelle j’ai bien fait attention, j’aime me faire un bon burger ! Sinon, un vrai resto avec une bonne bouteille de vin, c’est vraiment ce je préfère quand j’en ai l’occasion.