#MaDalleAngevine par Matéo BOHEAS
#MaDalleAngevine - 14 mars 2017
#MaDalleAngevine par Matéo BOHEAS. Alors qu’Emmanuel Lebesson et les Vaillantais viennent de gagner leur demi-finale aller de Coupe d’Europe (3-1 à Wels), et qu’ils affrontent Caen ce mardi soir salle Jean Moulin en Pro A, zoom sur un autre Dalleux pongiste, Matéo Boheas. Celui qui a représenté la France aux derniers Jeux Paralympiques de Rio est, à 20 ans, le N°1 français en tennis de table classe 10 (une catégorie de handicap), et le N°3 mondial ! Mais cet étudiant en Licence 3 en STAPS à Nantes, licencié depuis 7 saisons à La Vaillante Angers, joue également en valide, en championnat de Nationale 1 et au rang de 350ème joueur français. A son tour de partager sa Dalle Angevine !
1- Quelle est ta définition de #LaDalleAngevine ?
Pour moi, la Dalle Angevine caractérise le sport angevin dans son ensemble. Elle représente le fait de ne jamais rien lâcher sans avoir tout donné jusqu’au bout. Quand on pense à la Dalle Angevine, on pense à l’esprit guerrier et à la gagne.
2- Ton meilleur moment de Dalle en tant que sportif ?
C’est mon 8ème de finale aux Jeux Paralympiques cet été à Rio, contre le numéro 2 mondial (voir le tweet en bas de page, Ndlr). Je gagne 3-1 avec un super match. Il y avait pas mal de Français et pas mal de public dans les tribunes, c’était vraiment un moment de dingue dont je me souviendrai toute ma vie.
3- Ton meilleur moment de Dalle en tant que spectateur ?
Aux Jeux Paralympiques toujours, lors de la finale du simple de Fabien Lamirault. Lors de ce match, c’était incroyable toute la tension que l’on ressentait. Quand on voit sa réaction quand il gagne… Ce n’est que du bonheur et ça donne envie d’être à sa place.
4- A quelle autre team angevine vas-tu transmettre ta Dalle comme supporter ?
Vivant à Nantes pour mes études, c’est compliqué d’aller voir du sport à Angers. Mais si je devais transmettre ma Dalle à un autre club en particulier, ça serait à l’UFAB. Car je connais pas mal de filles qui jouent dans ce club, certaines qui sont passées par le centre de formation notamment.
5- Le plus gros Dalleux dans ton club ?
Le plus gros Dalleux, c’est sans doute Jens Lundqvist, qui n’accepte jamais la défaite. Il ne pense qu’à gagner, c’est impossible pour lui de penser à la défaite ! C’est vraiment un exemple dans le fait de ne jamais rien lâcher et de toujours essayer, même si le match est mal parti.
6- Ton rituel pour avoir la Dalle avant la compétition ?
Je n’ai pas vraiment de rituel car je n’aime pas me mettre dans une bulle. Je suis plutôt comme dans la vie de tous les jours avant mes matchs, c’est-à-dire sur les réseaux sociaux à discuter avec mes potes, ou à parler avec les gens qui sont à côté de moi. Si je me mets dans ma bulle, je commence à faire dans ma tête tous les scénarios possibles sur le match qui arrive… Ca ne me réussit jamais.
7- La chanson qui te met la Dalle ?
« Wake Me Up Before You Go-Go », de Georges Michael. J’aime bien la mettre, elle me donne du peps. Avec son rythme entraînant, ça me met toujours de bonne humeur. Sinon si je dois vraiment me concentrer, j’écoute du rap américain. Ca me calme avant de partir au combat contre mon adversaire.
8- Lequel de tes adversaires rivalise avec notre Dalle Angevine ?
Florian Métaireau. C’est un joueur de Nantes, de mon âge. C’est certainement celui que j’ai le plus joué dans ma vie car en jeune, on se rencontrait souvent aux niveaux départemental, régional ou encore national. Chaque match contre lui, c’était LE MATCH à ne pas perdre car autrement, la compétition n’était pas réussie. Heureusement, notre entente a toujours été fair-play, mais toute ma vie je me souviendrai de notre rivalité lorsque nous étions jeunes.
9- Un moment difficile dans ta carrière où il a fallu garder la Dalle ?
Notre 4ème place en double avec mon partenaire Cédrik Cabestany aux Jeux Paralympiques de Rio. On est passés complètement à côté de notre match, on n’a pas su gérer la pression et l’atmosphère dans la salle. Passer à côté de la médaille de bronze de cette façon a été difficile à digérer… Mais maintenant, c’est du passé et cette déception va me servir pour aller chercher une médaille à Tokyo en 2020 !
10- Le lieu à Angers qui représente le plus #LaDalleAngevine ?
Pour moi, c’est la salle Jean Bouin. Une salle qui se remplit bien lors de tous les gros matchs de ping, quand on joue les grandes équipes. Et puis elle accueille aussi le handball ou auparavant l’UFAB qui faisait vibrer la salle.
11- Et quand tu as une grosse Dalle, tu manges quoi ?
Quand j’ai une grosse Dalle, je me fais une grosse pizza maison en mettant tous les ingrédients que j’aime ! C’est mon petit péché mignon. Ou alors un petit brownie maison.