#MaDalleAngevine par Cheikh Ndoye
#MaDalleAngevine - 24 mai 2017
#MaDalleAngevine par Cheikh Ndoye. Après le coach la semaine dernière, place au capitaine ! Cheikh Ndoye, un guerrier sur le terrain, un joueur au parcours atypique et une personnalité attachante qui porte la Dalle en lui. Et qui prend bien soin de la transmettre à ses coéquipiers. A son tour de partager sa Dalle Angevine !
Photos Yan Luat
1- Quelle est ta définition de #LaDalleAngevine ?
Quelqu’un qui a la Dalle, c’est quelqu’un qui a faim… Quand les Angevins entrent sur le terrain, ils ont faim. Tu dois tout donner, tout arracher pour obtenir quelque chose à la fin du match. C’est ça pour moi #LaDalleAngevine.
2- Ton meilleur moment de Dalle en tant que sportif ?
La Dalle pour moi, ce n’est pas un moment en particulier qu’on peut isoler. C’est tous les jours. A l’entraînement comme en match, j’ai toujours envie de tout donner pour progresser et gagner.
3- Ton meilleur moment de Dalle en tant que spectateur ?
Pas un moment en particulier, mais je me souviens que quand j’étais au Sénégal, je voyais des matchs européens à la télé et j’avais tellement envie d’y être… Ca me donnait la Dalle, moi aussi je voulais aller jouer en Europe. Aujourd’hui, c’est pareil, quand je regarde un match de Ligue des Champions, ça me fait envie ! Quand je vois le niveau du dessus, là où je ne suis pas encore, ça me donne faim, je rêve d’y être un jour.
4- A quelle autre team angevine vas-tu transmettre ta Dalle comme supporter ?
La saison dernière, je suis allé voir jouer les Ducs d’Angers en hockey, contre Epinal, une ville où j’ai joué. C’était la première fois pour moi. J’aime bien aussi le basket, mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller voir un match à Angers.
5- Le plus gros Dalleux dans ton club ?
(sourire) Moi ! J’ai la Dalle et j’aime partager ça avec mes coéquipiers. « On a la Dalle ce soir les gars, on lâche pas, on est des chiens. C’est Angers ici, on a la Dalle… », je leur fais passer le message quand il le faut. La Dalle, c’est un mot que j’utilise souvent pour parler au groupe car ça fait partie du club et de la ville. Quand je suis arrivé, les anciens, Olivier et Charles, parlaient comme ça. J’étais nouveau et j’ai compris au fur et à mesure ce que c’était. Aujourd’hui, à moi de continuer à transmettre ça.
6- Ton rituel pour avoir la Dalle avant la compétition ?
Parler avec les coéquipiers, le coach. Ce moment dans le vestiaire avant de partir sur le terrain où on se parle, c’est important. Sinon moi personnellement, je ne fais rien de particulier. La Dalle elle est là, pas besoin d’aller la chercher.
Le capitaine au milieu des supporters pour un clapping d’après victoire
7- La chanson qui te met la Dalle ?
Quand on entend les supporters chanter « La Dalle, la Dalle, Angers ils ont la Dalle », ça nous motive ! Les supporters c’est important et quand j’entends ça, ça me pousse à être à fond.
8- Lequel de tes adversaires rivalise avec notre Dalle Angevine ?
Je dirais Guingamp et Toulouse. Les matchs contre eux, ça bataille, ça court beaucoup, ils défendent bien. Ce sont deux équipes qui ne lâchent pas, comme nous.
9- Un moment difficile dans ta carrière où il a fallu garder la Dalle ?
Au tout début quand je suis arrivé en France, à Epinal. Même si nous étions 3 à arriver du Sénégal avec mes amis Christophe Diedhiou et Ibrahima Seck, c’était dur de s’adapter. Et puis je me suis blessé, une fracture, dès la première saison. Mais on était là les uns pour les autres, solidaires, et j’ai pas lâché, j’ai continué à croire en moi.
10- Le lieu à Angers qui représente le plus #LaDalleAngevine ?
Le stade ! C’est là où on montre le plus notre Dalle Angevine.
11- Et quand tu as une grosse Dalle, tu manges quoi ?
Quand je veux vraiment me faire plaisir et que j’ai vraiment la Dalle, c’est du riz au poisson, le plat national du Sénégal. C’est à la maison qu’il est le meilleur, quand je demande à ma femme de le cuisiner.
12- 20 000 Dalleux et Dalleuses au Stade de France samedi… Qu’est-ce que tu souhaites leur dire ?
Qu’on est conscients de ce que représente ce déplacement, car dans une équipe, s’il n’y a pas de supporters, ça ne ressemble à rien. Qu’ils sachent que même si tout le monde nous voit perdants, on a envie de gagner cette finale. Le message important à dire à tous, c’est d’être derrière nous, car on ne va pas lâcher, on aura la Dalle, on va tout donner ! L’adversaire aussi aura envie, mais ce que je peux leur garantir, c’est qu’on sera à la hauteur de l’événement.