#MaDalleAngevine par Ludovic Butelle
#MaDalleAngevine - 08 février 2018
#MaDalleAngevine par Ludovic Butelle. De retour au SCO après 2 ans en Belgique, il a retrouvé depuis début janvier une place de titulaire dans le but angevin pour aider l’équipe à atteindre son objectif maintien. A 2 jours d’un gros match face à Monaco, Ludo Butelle, 34 ans, partage à son tour sa Dalle Angevine !
Photos Philippe Naudin / Yan Luat
1- Quelle est ta définition de #LaDalleAngevine ?
Ne jamais baisser les bras. Et montrer ces valeurs de courage, de fierté, d’unité, de solidarité… Le SCO reflète toujours autant cette Dalle grâce à un groupe solidaire et beaucoup de sincérité entre tout le monde. Sur le terrain, on se bat tous ensemble. Cette entraide, c’est notre recette et c’est ce qui plait aux Angevins je pense.
2- Ton meilleur moment de Dalle en tant que sportif ?
La saison du retour en Ligue 1, lorsqu’on réussit à faire 0-0 à domicile contre le PSG de Zlatan (le 1er décembre 2015, Ndlr). Les gens étaient fiers, que nous le petit club angevin on parvienne à résister à l’armada parisienne ! J’ai souvenir d’un gros engouement avant le match et d’une super ambiance pendant. On s’est battus comme on pouvait, on a souffert ensemble, joueurs et supporters… Ce match, c’était vraiment les valeurs de #LaDalleAngevine.
3- Ton meilleur moment de Dalle en tant que spectateur ?
La finale de la Coupe de France la saison dernière. Voir le SCO partir au Stade de France, voir ce stade aux couleurs du club… C’était magnifique, magique ! Malheureusement je n’ai pas pu y assister, mais j’aurais vraiment aimé être proche de ce groupe à ce moment-là. On a aussi senti autour de cet événement un beau lien entre les supporters, les club, les joueurs. Il restera beaucoup de belles images.
4- A quelle autre team angevine vas-tu transmettre ta Dalle comme supporter ?
Lors de mon premier passage au SCO, j’allais de temps en temps à la patinoire voir les Ducs d’Angers. Ca me rappelait mon enfance à Reims où je supportais les Flammes Bleues, une des meilleures équipes en France à l’époque. J’aime bien l’ambiance du Haras à Angers. Et puis c’est toujours intéressant d’observer d’autres sports complètement différents. Je vais essayer d’y retourner cette saison pendant les Playoffs.
5- Le plus gros Dalleux dans ton club ?
Il y en a plein ! Mais pour avoir joué avec les deux, je citerais quand même Olivier Auriac et Charles Diers. Deux cadres de l’équipe, des personnes importantes dans le vestiaire. Et cette idée d’association pour regrouper et fédérer tous les sports à Angers, c’est fort, ça montre bien aussi leurs valeurs personnelles.
6- Ton rituel pour avoir la Dalle avant la compétition ?
Avant le coup d’envoi, je vais vers le banc chercher ma bouteille que me donne P’tit Claude, notre intendant. On se prend dans les bras, je prends la bouteille et je vais dans le but pour démarrer le match. C’est mon rituel, on a commencé à le faire à mon arrivée en Ligue 2 et ça a repris depuis mon retour. P’tit Claude, il est là depuis des années, c’est l’amour du club. Il est toujours prêt à rendre service et a toujours une petite attention pour les joueurs.
Le rituel d’avant-match avec P’tit Claude
7- La chanson qui te met la Dalle ?
Stars, de Martin Solweig. C’est ma fille qui me la chante quand je vais la chercher à l’école, on part souvent en plein délire tous les deux quand on l’écoute !
8- Lequel de tes adversaires rivalise avec notre Dalle Angevine ?
Je dirais Amiens, que l’on a joué récemment. Leur parcours nous ressemble. En début de saison, tout le monde les renvoyait déjà en Ligue 2, et puis le groupe a montré sa force et sa solidarité. C’est une équipe qui ne lâche pas.
9- Un moment difficile dans ta carrière où il a fallu garder la Dalle ?
La blessure. Comme tous les joueurs je pense, la longue blessure est une épreuve. Il faut être suffisamment fort et avoir le mental pour rester patient et positif. J’ai connu une blessure qui a failli me coûter la vie… (suite à un choc à la rate en 2004 sous les couleurs de Valence en Espagne, Ndlr). Je vois les choses un peu différemment depuis, je relativise plus.
10- Le lieu à Angers qui représente le plus #LaDalleAngevine ?
Le stade Raymond Kopa. C’est là que tout a débuté.
11- Et quand tu as une grosse Dalle, tu manges quoi ?
Un bon morceau de viande. Sinon, j’aime bien aussi le chocolat le soir devant la télé : toute la plaquette peut y passer, et même un peu plus !