#MaDalleAngevine par Dani Ganarul
#MaDalleAngevine - 29 mars 2018
#MaDalleAngevine par Dani Ganarul. Arrivé à Angers il y a 4 ans en provenance de son Espagne natale, il est aujourd’hui le co-capitaine et l’un des leaders de l’équipe première d’Angers Noyant qui jouera un match important ce samedi salle Jean Bouin pour son objectif Proligue. Au tour de Dani Ganarul de partager sa Dalle Angevine !
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1- Quelle est ta définition de #LaDalleAngevine ?
Pour moi c’est ce lien entre tous les sportifs de la ville. Je ne suis pas d’ici mais ça fait 4 ans que je joue à Angers, que j’y vis, et je crois que je l’ai maintenant cette Dalle Angevine. C’est cette fierté de représenter Angers, de défendre ses valeurs. « La Dalle ! », on se le dit souvent entre joueurs, dans le vestiaire pour se motiver avant les matchs.
2- Ton meilleur moment de Dalle en tant que sportif ?
Mon premier match comme capitaine d’Angers Noyant, à Valence en mars 2016 il me semble. C’était la saison de la descente, on ne gagnait pas beaucoup, mais ce jour-là on réussit un match énorme, un exploit ! En montrant un très grand caractère tous ensemble. J’avais ce brassard pour la première fois, ça m’a marqué car j’ai senti que les gars étaient à l’écoute. Ca restera un moment important dans ma carrière.
3- Ton meilleur moment de Dalle en tant que spectateur ?
Le but d’Andres Iniesta en prolongation en finale de la Coupe du Monde 2010 de foot en Afrique du Sud. On était devant la télé chez moi en Espagne avec tous mes potes et vraiment, on a tous explosé à ce moment-là !
4- A quelle autre team angevine vas-tu transmettre ta Dalle comme supporter ?
Surtout les gars de l’EAB, on s’entend hyper bien. On se croise souvent car on s’entraîne dans la même salle. Je vais voir tous leurs matchs, et eux viennent aussi nous encourager. J’aime beaucoup aussi le tennis de table et je vais parfois voir jouer La Vaillante, surtout lorsqu’ils jouent à Jean Bouin.
5- Le plus gros Dalleux dans ton club ?
Si on parle de manger, je vais dire Gillien Lusson, on l’appelle « le grand sac poubelle » : il a toujours faim ! Sinon on a un vrai Dalleux dans l’effectif, c’est Théo Marie. Un jeune espoir du club, né en 1998 et qui a intégré les Pros cette saison. Il n’a pas eu un parcours facile, mais il n’a jamais lâché. Et puis il veut toujours s’améliorer, il en veut toujours plus.
6- Ton rituel pour avoir la Dalle avant la compétition ?
Chaque veille de match, on mange le même repas à la maison avec ma femme. On cuisine ensemble un burger maison. Avec des bons aliments, un pain spécial protéiné, des avocats… C’est équilibré. Ca dure depuis 7 ans maintenant et on adore ça. Le jour du match aussi j’ai mon rituel juste avant d’entrer sur le terrain, j’ai l’habitude de crier des gros mots en espagnol… Ce n’est pas méchant vis-à-vis de l’adversaire, c’est juste pour m’encourager moi-même et me mettre un petit coup de folie.
7- La chanson qui te met la Dalle ?
Les gars mettent tout le temps de la musique, dans le vestiaire ou dans le mini-bus lors des déplacements. Mais il y a une chanson que j’adore et que l’on écoute vraiment tous les jours, c’est Fatal Bazooka, une espèce de parodie. Le titre c’est « Ce matin va être une pure soirée« .
8- Lequel de tes adversaires rivalise avec notre Dalle Angevine ?
Ce n’est pas un adversaire mais je dirais l’équipe de l’USAM Nîmes qui joue en D1. C’est vraiment une équipe de Dalleux, de guerriers, un collectif fort plus que des grosses individualités. Ils réussissent une super saison grâce à ça. Ca doit nous montrer l’exemple.
9- Un moment difficile dans ta carrière où il a fallu garder la Dalle ?
Mes débuts à Angers. J’arrive en août 2014 et je me blesse tout de suite à la cheville. Au final je n’ai pas pu jouer pendant 3 mois et j’ai mis du temps à retrouver la forme. C’était un moment galère, de doute, je n’arrivais plus à être performant. Ca a été mieux ensuite après la trêve hivernale et j’ai pu retrouver mon niveau.
10- Le lieu à Angers qui représente le plus #LaDalleAngevine ?
La salle Jean Bouin. C’est là où on se croise avec les joueurs de l’EAB, parfois les filles de l’UFAB, et d’autres sportifs. On discute, on partage, on est tous ensemble. On ressent vraiment une ambiance familiale dans ces moments-là.
11- Et quand tu as une grosse Dalle, tu manges quoi ?
Du jambon espagnol, j’en ai toujours à la maison.