Pierre Naudet: « Chaque saison, nous passons des caps »
#Événement - 10 septembre 2018
#Événement. Premier épisode de notre série « La rentrée des Dalleux ». NDC Angers foot a vécu une saison 2017/2018 riche en émotions et en succès : école de football labellisée « Excellence », montée en R2 de l’équipe Sénior 1, montée en R2 de l’équipe féminine… Le club ne cesse de s’améliorer, dans tous les secteurs. En dix ans, le nombre de licenciés a explosé : de 220 en 2008 à plus de 600 en 2018. Mais la NDC ne veut pas s’arrêter en si bon chemin et souhaite continuer sa progression. Pierre Naudet, manager général et entraineur de l’équipe R2, se confie sur les ambitions du club pour cette nouvelle saison.
Par Théo BARILLER-KRINE
Quels sont les objectifs de l’équipe R2 pour la saison 2018/2019 ?
L’objectif est de finir dans les neufs premiers. Pour moi, c’est le plus important. Après, c’est ce que l’on fera sur le terrain qui nous permettra d’avoir des objectifs plus précis ! En tout cas, le club veut continuer à progresser.
Pour performer dans cet échelon supérieur, qu’avez-vous mis en place cet été ?
Il y a 4 nouveaux joueurs, qui ont rejoint l’effectif et qui vont composer le groupe R2. Quasiment aucun départ, hormis Léo Piou pour l’Intrépide d’Angers. Nous surtout sommes contents d’avoir su solidifier l’effectif. Nos 4 nouvelles recrues (Benoit Chapel, Jessy Cancel, Simon Hamard, Said Sanogo) sont jeunes mais ont du vécu au niveau régional voir N3, donc c’est positif.
« À Angers, nous sommes le seul club « Excellence » donc c’est une vraie fierté »
En plus d’une montée en R2, le club a reçu une récompense prestigieuse pour son école de foot : le label « Excellence ». Quel lien pouvez-vous faire entre ces deux succès ?
On voulait faire un audit sur nos méthodes de formation des jeunes. Notre défi était de montrer notre projet club aux évaluateurs, et voir ce que ça valait. Et nous avons eu la très bonne surprise d’obtenir le niveau « Excellence ». Nous étions même très proches du niveau « Élite ». À Angers, nous sommes le seul club « Excellence » donc c’est une vraie fierté. Ça montre que l’encadrement a très bien travaillé, et le niveau de notre engagement sur l’aspect éducatif et citoyen, auquel nous attachons beaucoup d’importance. Chaque saison, nous passons des caps : dans la formation des éducateurs, dans notre structuration du club… On essaie d’améliorer des secteurs chaque année.
« Les gens qui viennent ici doivent vivre des trucs sympas. De la bonne performance sportive à la soirée entre amis. De l’enfant content de retrouver ses copains le mercredi pour rigoler avec eux à l’adolescent fier d’avoir gagné un tournoi »
Avec ces nombreux succès, quelle image souhaitez-vous donner aux sportifs angevins ?
Notre slogan « Vivons ensemble des émotions » correspond parfaitement à ce que l’on veut faire. Les gens qui viennent ici, doivent vivre des trucs sympas. De la bonne performance sportive, à la soirée entre amis. De l’enfant content de retrouver ses copains le mercredi pour rigoler avec eux, à l’adolescent content d’avoir gagné un tournoi. Il y a une vraie logique de plaisir pour tous.
Quels sont les objectifs généraux du club pour cette nouvelle saison ?
Continuer à avancer : obtenir un label féminin, améliorer notre encadrement et la formation de nos éducateurs, donner une identité maison à nos jeunes éducateurs, et réussir à tendre vers de la performance chez certaines équipes de nos jeunes. On a essayé de modéliser deux pratiques : la performance, avec des exigences adaptées aux meilleurs joueurs, et l’omnifoot, avec des exigences plus adaptées aux jeunes qui ne veulent pas faire du « haut niveau ». Avec cette méthode, nous avons essayé de développer un foot pour tous, avec « à chacun sa pratique ». Le débutant de 15 ans, ou l’expert de 30 ans, doit pouvoir être accueilli ici.
« L’état d’esprit de #LaDalleAngevine doit être maintenu et devenir une marque de fabrique chez nous »
Pourquoi avez-vous #LaDalleAngevine pour cette nouvelle saison ?
On ne lâchera rien. L’année dernière, on a renversé pleins de matchs. Mené 3-0 contre une N3, puis victoire 4-3 au final… Cette idée de ne rien lâcher doit être maintenue et devenir une marque de fabrique chez nous, avoir un état d’esprit incroyable ; se dire « on peut toujours le faire ». Apprendre à souffrir ensemble, c’est quelque chose qui me tient particulièrement à coeur.