Souk Khampasath : « Je veux dicter le combat »
02 décembre 2019
#Événement. Ce samedi 7 décembre à Stockholm, Souk Khampasath se rendra à Stockholm (Suède) avec l’objectif de finir l’année sur une victoire. Contraint de voyager pour y exercer le MMA (Mixed Martial Arts), l’Angevin défiera le suédois Michel Ersoy au cours d’un maximum de 3 rounds de 5 min. Près de 2 mois de préparation pour cet athlète également entraîneur au sein de la Yoda Fight School à Angers. À quelques jours du grand départ, entretien.
Par Théo BARILLER-KRINE
Crédit Photo : Franck Potvin
Souk, comment te sens-tu à l’approche de ce combat ?
Super bien. J’ai vraiment hâte d’y être. J’ai été prévenu 8 semaines, ce qui m’a permis de faire une préparation complète, avec une préparation physique adaptée, pour être au top samedi.
Depuis ton dernier combat, qu’as-tu travaillé dans ton entraînement pour continuer ta progression ?
J’ai beaucoup travaillé les défenses, les attaques pour amener au sol, ainsi que les contrôles au sol avec les frappes, sans trop user d’énergie.
Dans ta préparation, combien de temps as-tu passé à analyser ton adversaire ? Que cherches-tu à travers l’analyse vidéo ?
Pour ce combat, je n’ai pas passé énormément de temps, environ 1h30-2h au total. Après, mon coach a également regardé. Cette analyse va me préparer psychologiquement à ce que mon adversaire veut faire. Mais cette analyse va aussi me permettre de pouvoir travailler mes défenses par rapport à ses attaques. Le but, c’est vraiment de l’emmener dans mon propre plan. Je ne suis pas un style qui attaque beaucoup, mais je veux dicter le combat.
Quel est ton volume d’entraînement hebdomadaire ?
Je m’entraîne 10-12 heures par semaine. Je fais trois séances de préparation physique par semaine, et le reste du temps je suis sur le tatami. Pour la préparation physique, c’est musculation ou sprint en extérieur. En salle, je travaille surtout la technique. Environ 2-3 fois sur chaque discipline : lutte, sol, boxe.
Si demain le MMA est autorisé en France, quelles seraient les opportunités pour toi ?
À l’heure actuelle, je suis obligé d’aller combattre à l’étranger car les règles sont trop limitées en France et ne m’intéressent plus trop. Cela me donnera plus d’opportunités pour moi, mais aussi pour les jeunes et le public.
Quand tu es face à ton adversaire, à quoi penses-tu ? Ressens-tu un certain stress devant les spectateurs ?
Je suis assez libéré. Je pense à ma stratégie de combat, à comment le remporter. Je n’ai pas d’amnistié particulière envers mes adversaires, mais je suis concentré et déterminé : je sais pourquoi je suis là et je sais ce que j’ai à faire (rires). Sur les premiers combats, j’avais un peu de stress. Je perdais un peu d’énergie sur l’atmosphère environnante, mais c’est passé. J’ai juste envie de réussir mon combat et d’en découdre comme on dit.