« Gagner du temps de jeu en professionnel »
03 février 2020
#MadeInAngers. De Tahiti à la douceur angevine. Arrivée à l’été 2019, Hereata Richmond est aujourd’hui la plus jeune (17 ans) de l’effectif professionnel de l’UFAB49. Une intégration avec les professionnelles encore timide. Fin janvier, l’intérieur a été sacrée vice-championne de France UNSS avec son lycée Chevrolier. Un double statut pour continuer de grandir.
Par Thomas Moreau
Photos : Théo Bariller-Krine / LDA
Hereata, comment juges-tu ton début de saison avec l’UFAB ?
Je ne joue pas trop en ce moment. J’ai fait des match de préparation avec tout le monde, mais après en match officiel, c’est plus compliqué. On a eu un début de saison difficile, on a eu du mal à trouver notre rythme, à se mettre dedans. Du coup, le coach a préféré se concentrer plus sur le fait de gagner des matchs. David Gautier, le coach, ne me voyait pas me mettre sur le terrain sachant qu’on était en difficulté, cela m’aurait plus fait stresser qu’autre chose. Donc je ne joue pas vraiment. Mais les entrainements avec les filles se passent super bien, on s’entend super bien.
Comment vis-tu cette situation ?
Au début c’était difficile, parce que je n’étais pas prête à ne pas jouer. Du coup, j’ai eu du mal à accepter cette situation. Mais on a parlé avec David Gautier, et il m’a expliqué les choses. J’ai compris, et maintenant, j’accepte mon statut.
Comment fais-tu pour garder la Dalle malgré ce temps de jeu réduit par rapport à l’an dernier avec le Centre Fédéral ?
Je me rattrape avec les Espoirs. Certes je ne joue pas en pro, mais j’ai beaucoup de temps de jeu en Espoirs, donc ce qui fait que je peux vraiment me défouler et enchaîner.
N’est-il donc pas difficile de jongler entre l’équipe professionnelle et l’équipe des Espoirs ?
Si si, c’est toujours difficile. Même si le temps est passé, j’ai encore du mal avec l’équipe Espoirs, parce que c’est pas du tout le même niveau, on passe d’un niveau professionnel à un niveau « inférieur ». Du coup les qualités de passe, les relations entre nous sont différentes.
En revanche, tu viens d’être sacrée vice-championne de France UNSS avec ton lycée angevin, comment s’est passée l’aventure avec tes coéquipières ?
Franchement ça s’est bien passé, on a kiffé enfin sauf la défaite en finale bien évidemment qu’on a eu amer. On a fait un beau parcours, surtout notre match en demi-finale où l’on ne s’attendait pas à le gagner, au final sur le fil. Mais franchement c’était super.