Jade Leroueil : “Le plaisir de la vitesse”
26 mai 2020
#MadeInAngers. Membre du SCO Cyclisme Angers, Jade Leroueil est une cycliste retrouvée. Le déconfinement a permis de retrouver les sensations uniques de la route. Même si l’avenir de la saison est encore floue pour le cyclisme amateur, sa motivation reste intacte. À l’honneur ce mois-ci, sur le calendrier de l’association, l’angevine nous raconte ses premiers ressentis, et son amour pour le vélo.
Par Théo Bariller-Krine
Crédit Photo : Théo Bariller-Krine
Comment as-tu vécu ton confinement ? Et quelles ont été tes premières sensations ressenties, suite au retour sur route depuis le 11 mai ?
Mon confinement s’est très bien passé. J’ai adapté mes entrainements. J’ai fait pas mal d’intensité avec notamment les courses Zwift sur un home-trainer connecté. J’ai également pris le temps de faire de la préparation physique générale. Lors de ma première sortie sur route, je me sentais plutôt bien, et j’étais hyper heureuse de pouvoir rouler dehors.
Quel parcours as-tu fait lors de ta première sortie « déconfinée » ?
Je suis allée rouler dans le Baugeois. C’est un endroit où j’adore aller rouler près de chez mes parents. Après, je n’ai pas été très loin car c’était une sortie de 1h30 seulement.
Que retrouves-tu sur la route, contrairement au home-trainer ?
Sur la route, il y a le plaisir de la vitesse, le plaisir de se balader dans la campagne de découvrir des routes, des villages. C’est également très appréciable de pouvoir être dehors et profiter de la météo ensoleillée de ces derniers jours. Sur route, on a vraiment un sentiment de liberté contrairement au home-trainer. Le home-trainer c’est un super outil pour travailler les intensités, pour être précise dans ses entrainements, mais il n’y a pas du tout le coté balade et contemplatif du vélo sur route.
On sait que le vélo est un sport d’endurance, avec de longues sorties possibles. À quoi penses-tu sur ton vélo, pendant tout ce temps ?
Quand je roule, je pense vraiment à pleins de choses. Je ne mets quasiment jamais de la musique. Je préfère me concentrer sur mes sensations, sur la séance que je dois réaliser ou sur les paysages. Il m’arrive aussi très souvent de penser à mes différents projets (voyages, études, etc). C’est un bon moyen de réfléchir sur soi-même au final.
Pourquoi le vélo est ta passion ? Que retrouves-tu dans ce sport, nul part ailleurs ?
Le vélo regroupe beaucoup de choses qui me plaisent. D’abord, j’aime bien le côté défi physique et dépassement de soit. L’aspect performance de ce sport me plait également. J’aime bien construire ma saison, cibler des objectifs, m’entrainer, progresser. Au delà de cet aspect compétition et performance, le vélo c’est aussi un sport qui nous permet de nous sentir libre, d’être dehors, de se balader. On noue également de belles amitiés, et c’est toujours un plaisir de partager des entrainements que cela soit avec les cyclistes du SCO où même d’autres clubs.