L’UFAB tombe face aux Bleues de l’ASVEL
#JourDeMatch - 06 mars 2022
#JourDeMatch. Dans un match de haut de tableau entre nos Angevines de l’UFAB, quatrièmes de LFB, et l’armada de l’ASVEL, deuxième, la salle Jean Bouin a vibré durant une mi-temps avant de constater avec délice la supériorité des visiteuses. Compte rendu.
Texte : Valentin Deudon
Photos : Franck Potvin
Du 10 au 13 février derniers à Belgrade, en Serbie, à l’occasion du tournoi de qualification pour la Coupe du Monde 2022, elles étaient 5 à figurer parmi les 12 privilégiées invitées à porter le maillot de l’équipe de France féminine de basket. 5 joueuses de l’ASVEL, à savoir Marine Johannes, Marième Badiane, Alexia Chartereau, Sara Chevaugeon et Helena Ciak. Cette dernière actuellement blessée, il restait donc 4 Bleues pour fouler ce samedi le parquet de la salle Jean Bouin, en plus des quelques autres internationales du club lyonnais… C’est dire le niveau de jeu promis et le potentiel spectacle pour les quelques 2300 spectateurs qui se frottaient les mains dès l’échauffement. C’est dire aussi l’immense défi qui attendait la capitaine angevine Kekelly Elenga et ses coéquipières…
« Si on les regarde jouer, on mourra »
Bref, pour toutes et tous sur ou autour du parquet, une soirée de haut niveau comme en offre assez régulièrement la vie sportive angevine. Pour autant, aucun complexe à avoir pour nos Dalleuses de l’UFAB, certes promues cette saison parmi l’élite nationale, mais classées à une très belle quatrième place après quinze matchs, à un petit point seulement (avec tout de même une rencontre en plus) que son adversaire du soir, deuxième à deux unités du leader Bourges. D’ailleurs, le début de match confirmait très clairement le discours d’avant match libéré du coach angevin, David Gautier : « Nous n’avons aucune pression, juste l’envie de pousser l’ASVEL dans ses retranchements. Si on les regarde jouer, on mourra ». Malgré un 0-5 d’entrée, Alexis Peterson (encore royale ce soir) et ses coéquipières réussissaient donc une entame qui faisait frissonner un public enfin démasqué.
Concentrées et agressives sur les porteuses en défense, créatives et efficaces sous le panier en attaque, nos Dalleuses menaient même 17-11 au bout de 8 minutes ! Avant que Marine « Zizou » Johannes ne fasse une brève et éclatante apparition, marquant 8 improbables points en moins de 2 minutes. Le premier quart-temps s’achevait finalement sur le score de 19 partout. Chacun y croyait bien sûr, s’enflammait à chaque rebond ou panier, et se pinçait fort pour vérifier la réalité de ces 10 premières minutes quasi idéales… Mais au fond de nous, il faut bien reconnaitre que la question était malgré tout de savoir jusqu’à quand nos héroïnes allaient pouvoir ainsi contredire des adversaires expertes dans la transmission du ballon.
Nos Dalleuses lâchent en seconde période
Leur beau jeu si fluide, presque liquide, des passes magiques dans des espaces inventés, ces changements de largeurs ultra-rapides offrant un temps précieux à la shooteuse, la Serbe Aleksandra Crvendakic notamment, auteure de 17 points. La résistance et même un peu plus se poursuivaient pourtant dans le second quart, pour preuve ce score de 33-35 et des espoirs toujours intacts à la pause. Mais durant le second acte, plus fatiguées et moins lucides, les Blanches laissaient l’ASVEL prendre l’ascendant. Sans jamais lâcher complétement néanmoins : elles revinrent même à 7 points, sans suite, pour finalement s’incliner d’un écart non révélateur de 17 unités, 60-77. Peu importe, l’UFAB reste en lice pour les futurs play-offs, Jean Bouin a vu des grandes Bleues en vrai et a vibré pour son haut niveau ; un grand soir comme on les aime.
>> Voir toutes les stats du match sur le site de la Ligue Féminine de Basket…