Les jeunes du Sco Escrime ont croisé le fer
#JourDeMatch - 20 novembre 2023
La salle André Bertin accueillait la 47e édition du Challenge international d’escrime «Scaramouche » ce week-end, organisé par le SCO Escrime. À cette occasion, de jeunes escrimeurs de toute la France, et même de l’étranger, se sont affrontés. Reportage.
Texte: Alexis Rimbert
Photos: Nicolas Averty
Ils sont venus des Pays de la Loire, de Normandie, de Bretagne, d’Aquitaine… 55 clubs d’escrime de toute la France s’étaient donnés rendez-vous au challenge « Scaramouche », 47e du nom. Certains compétiteurs venaient même d’Espagne et de Roumanie. Au fleuret, à l’épée et au sabre, plus de 480 tireurs, filles et garçons de 9 à 16 ans, accompagnés de leurs familles et de leurs Maîtres d’Armes, ont investi pendant deux jours la salle Bertin, complètement transformée pour l’occasion. Au sol, les pistes de couleurs avaient été spécialement installées, ainsi que les appareils de signalisation. Tout autour, se croisent arbitres, entraîneurs et public venu en nombre, mais aussi et surtout les jeunes escrimeurs, préparant leur prochain combat ou récupérant d’un duel éreintant. Vêtus de leur traditionnelle tenue blanche, de leur masque et de leur arme, seules les chaussettes au nom de leur club permettent de les identifier. Prêts aux combats, nos Dalleux du SCO escrime espéraient aller le plus loin possible à domicile.
Une atmosphère incomparable
« En garde ! Prêts ? Allez ! » C’est dans une ambiance unique que les assauts font rages, sous les commandements des arbitres. Parents et entraîneurs encouragent les compétiteurs tandis que le ferraillement des lames qui s’entrechoquent résonne en continu dans la salle. La tension augmente avec l’enjeu. Certains crient de rage, d’autres jettent leur masque, et des décisions arbitrales sont parfois contestées, mais toujours dans le respect. Petite tape dans la main et salut traditionnel au début et à la fin de chaque combat, cela reste du sport. Nos Scoistes se battent vaillamment dans des poules très relevées. Solidaires, ils se soutiennent. Mais une fois sur la piste, ils se retrouvent seuls face à leur adversaire. Certains se qualifient pour les phases finales, d’autres échouent. Dans la victoire comme dans la défaite, les émotions, elles, sont toujours bien présentes.
Un sport pas comme les autres
Les phases finales sont spectaculaires ! On devine les visages concentrés sous les masques. Les tireurs écoutent attentivement les consignes de leurs coachs. L’escrime stimule l’intelligence : il faut analyser, anticiper et être stratège. Les assauts commencent et le niveau est élevé. Peu importe la catégorie, fille ou garçon, tout va très vite. Attaques, parades, ripostes… l’escrime est un sport à la fois très physique et extrêmement gracieux. Chaque combat est engagé, chaque point est disputé. Les visages désormais transpirent et grimacent. L’exultation des vainqueurs tranche avec la déception des perdants. Poitiers remporte finalement le trophée club en fleuret, alors que Saint-Malo s’impose en épée et Joué-lès-Tours en sabre.
La 47e édition du challenge « Scaramouche » aura permis, une nouvelle fois, une belle communion autour de l’escrime à Angers. Par ailleurs, 490 euros ont été récoltés au profit de l’association « Soleil AFELT », qui vient en aide aux enfants atteints d’un cancer.
La salle Bertin était dédiée à l'escrime ce week-end