#MaDalleAngevine par Florian Hardy
#MaDalleAngevine - 14 novembre 2017
#MaDalleAngevine par Florian Hardy. Après une saison en Allemagne et deux en Autriche, le gardien titulaire de l’équipe de France, qui a brillé lors du mondial à Bercy en mai dernier, est de retour cette année dans son club de cœur, les Ducs d’Angers. A 32 ans, Florian Hardy a toujours faim et se pose plus que jamais en dernier rempart du Haras. Il partage à son tour sa Dalle Angevine.
1-Quelle est ta définition de #LaDalleAngevine ?
#LaDalleAngevine est pour moi un principe de ne jamais rien lâcher quand on porte les couleurs d’Angers, se donner à fond et garder la rage de vaincre jusqu’à la dernière seconde même si on n’est pas forcément la meilleure équipe sur le papier.
2- Ton meilleur moment de Dalle en tant que sportif ?
En tant que sportif, c’est la victoire en finale de coupe de France 2014, à Bercy, devant plus de 13 000 personnes. Bercy est la plus grande patinoire de France et la finale de coupe de France est devenue depuis quelques années la grande messe du hockey français. Non seulement on bat les Dragons de Rouen avec la manière (4-0), on soulève la coupe et en plus je suis élu meilleur joueur du match : c’était la cerise sur le gâteau. En plus du staff, de mes coéquipiers et des supporters, j’ai pu partager cette immense joie avec ma famille et mes amis qui avaient fait le déplacement.
3- Ton meilleur moment de Dalle en tant que spectateur ?
La victoire de l’équipe de France de foot en finale de la coupe du monde 1998 ! J’étais jeune à l’époque (13 ans), mais je me souviens que j’étais en vacances au bord de la mer avec de la famille et des amis. On devait être une trentaine à vibrer devant la télé ! On a explosé de joie au coup de sifflet final et on a fêté ça tous ensemble, c’était chouette. Je garde le souvenir d’une magnifique soirée d’été.
4- A quelle autre team angevine vas-tu transmettre ta Dalle comme supporter ?
Malheureusement à cause de nos nombreux déplacements nous n’avons pas trop le temps d’aller voir les autres sports mais je les supporte tous.
5- Le plus gros Dalleux dans ton club ?
Il y en a plusieurs mais Robin Gaborit, Gary Lévêque, Brian Henderson et Julien Albert sont des Dalleux de longue date qui ont ça en eux.
6- Ton rituel pour avoir la Dalle avant la compétition ?
Regarder mes coéquipiers dans les yeux, juste avant le match.
7- La chanson qui te met la Dalle ?
“Killing In the Name”, de Rage Against The Machine, old school mais toujours efficace pour une dalle assurée!
8- Lequel de tes adversaires rivalise avec notre Dalle Angevine ?
Aucun.
9- Un moment difficile dans ta carrière où il a fallu garder la Dalle ?
La défaite en finale de Ligue Magnus, en 2013, contre Rouen. Le 7ème et ultime match de la série se joue chez nous, on est menés de deux buts mais on égalise dans les dernières secondes du temps réglementaire dans une ambiance de dingue. Malheureusement la prolongation en mort subite nous est fatale… On croyait vraiment en nos chances et voir l’adversaire soulever la coupe sur notre glace, ça fait mal. C’était ma première finale de Ligue Magnus et la pilule a été très difficile à avaler.
10- Le lieu à Angers qui représente le plus #LaDalleAngevine ?
La patinoire du Haras bien sûr. C’est notre glace, on y a nos repères et le soutien de notre public. Peu importe le score, la fatigue ou les blessures, mes coéquipiers et moi nous donnons tout à chaque match pour la défendre. Comme c’est une petite glace et qu’en plus les vestiaires ne sont pas les plus confortables pour nos adversaires, je pense que c’est l’une des patinoires de Ligue Magnus où les équipes détestent le plus venir jouer. Mais c’est aussi ce qui fait son charme et ça nous va très bien comme ça.
11- Et quand tu as une grosse Dalle, tu manges quoi ?
Un bon gros burger !