#MaDalleAngevine par Mathieu Rousselot

#MaDalleAngevine. Les autres athlètes individuels lauréats de l’appel à projets sportifs 2017 de #LaDalleAngevine sont déjà passés par la case #MaDalleAngevine, Claire Supiot d’abord, puis Perrine Rosala-Humeau. Il ne manquait plus que notre escrimeur handisport Mathieu Rousselot, 18 ans, licencié au SCO Escrime et qui vient de participer à Pise à sa première compétition internationale senior. A son tour de partager sa Dalle Angevine !

1- Quelle est ta définition de #LaDalleAngevine ?
C’est la combativité, l’envie d’aller toujours plus loin. Je suis en plein dedans en ce moment car j’ai une grosse motivation pour continuer à passer des étapes. Mais au-delà de l’esprit, #LaDalleAngevine c’est aussi et surtout une association qui aide des projets sportifs comme le mien. Ca m’a beaucoup apporté.

2- Ton meilleur moment de Dalle en tant que sportif ?
Je vais dire le plus récent : le week-end dernier à Pise pour ma première compétition internationale senior. J’ai eu une grosse Dalle car je n’avais pas trop de repères et je voulais faire le max quand même. C’était dur, c’était un autre niveau et j’ai beaucoup appris. J’ai notamment tiré en épée contre un Polonais médaillé de bronze par équipes aux derniers Jeux Paralympiques de Rio. Au final, j’ai réussi à passer les poules et c’est déjà un très bon résultat pour moi vu le niveau.

3- Ton meilleur moment de Dalle en tant que spectateur ?
Le titre olympique de l’équipe de France d’escrime handisport en épée aux Jeux de Rio. Ca s’est joué à la mort subite, c’est passé tout juste, et j’ai vibré devant ma télé. Je me suis vu à leur place un jour, ça donne envie…

4- A quelle autre team angevine vas-tu transmettre ta Dalle comme supporter ?
Je vais parfois voir l’EAB en basket salle Jean Bouin avec mon père. J’aime bien l’ambiance. Et j’ai fait aussi du basket plus jeune, donc j’aime bien ça.

5- Le plus gros Dalleux dans ton club ?
Je dirais moi. J’ai vraiment envie de rentrer dedans en ce moment, je l’ai ressenti sur les dernières compétitions. De plus en plus j’ai envie de tout donner pour avancer le plus vite possible, mais il faut aussi savoir rester patient pour franchir progressivement les étapes.

6- Ton rituel pour avoir la Dalle avant la compétition ?
J’aime bien m’isoler, me mettre dans ma bulle pour être le plus concentré possible. Dans ces moments-là, je visualise, je vois les coups, les gestes que je sais faire et que je pourrais faire pendant le match à venir. J’ai l’habitude aussi toujours de me taper sur le masque pour me mettre dedans juste avant de démarrer !

7- La chanson qui te met la Dalle ?
Pas une chanson en particulier, mais plus généralement de la musique électronique, très rythmée.

8- Lequel de tes adversaires rivalise avec notre Dalle Angevine ?
Je vais dire Robert Citerne et Romain Noble, ce sont les deux meilleurs escrimeurs handi en France, avec un gros palmarès. Ca fait longtemps qu’ils sont là et ils gardent la Dalle pour rester au haut niveau. J’ai la chance de les côtoyer lors des stages en équipe de France, ils m’apprennent beaucoup. Ce n’est vraiment pas simple de tirer contre eux, ils analysent beaucoup, te mettent en confiance et au final ils savent très bien te contrer.

9- Un moment difficile dans ta carrière où il a fallu garder la Dalle ?
Pour moi, ça n’est jamais simple car il faut toujours rester dans les meilleurs pour faire des compétitions intéressantes, pour aller toujours à plus haut niveau. J’essaie de tout le temps l’avoir ! Il y a eu malgré tout le moment où j’ai quitté l’escrime des valides pour passer au handisport. Ca m’a un peu chagriné au début, mais je me suis refixé des objectifs élevés et je me suis lancé.

10- Le lieu à Angers qui représente le plus #LaDalleAngevine ?
La salle de sport où je m’entraîne à Angers, au dessus de la piscine Jean Bouin. C’est là que je fais mes efforts, que je tire régulièrement.

11- Et quand tu as une grosse Dalle, tu manges quoi ?
Un gros plat de pâtes ! J’aime bien aussi les petits déjeuners bien copieux avec œufs, bacon, fromage…